L’armée syrienne, prête à se battre des années, contre les rebelles
IRIB- Le journal "Al-Watan", proche du pouvoir syrien, a affirmé, mardi, que l'armée syrienne était prête à se battre, "pendant des années", contre les rebelles soutenus par les étrangers.
"L'armée syrienne a à sa disposition des hommes et des armes, qui suffiraient à faire la guerre, pendant des années, pour défendre la Syrie", assure le journal, évoquant, cependant, la possibilité, pour tous les Syriens, de participer au combat, "chacun, selon ses capacités".
"L'état de l'armée est parfait, ses soldats et ses officiers livrent, depuis deux ans, avec une bravoure et un courage incomparables, dans l'histoire du monde, la plus féroce des batailles. Beaucoup d'entre eux ont sacrifié leur vie, pour la Syrie et le peuple syrien", écrit le quotidien, citant des sources civiles.

Le journal "Al-Watan" mentionne l'appel lancé, lundi, par le Haut Conseil de l'Iftaa, plus haute autorité religieuse de Syrie, relevant du régime, qui avait affirmé que "la défense de la Syrie unie et du peuple syrien est une obligation, dont doivent s'acquitter tous les (citoyens), dans notre pays, et tous les pays arabes et islamiques".
"Al-Watan" juge que le Haut Conseil a voulu, ainsi, "inciter les gens à s'impliquer, dans la défense du territoire et de l'honneur, car la Syrie est en proie, aujourd'hui, à une véritable invasion des différentes parties: la Turquie du Nord, du Liban de l'Ouest et la Jordanie du Sud".
Français, Russes et Américains discutent des responsables syriens avec qui négocier

"Au cours des dernières semaines (...) nous avons travaillé, ensemble, à l'idée, qui n'a pas encore abouti, d'une liste de responsables syriens, qui serait acceptable, par la Coalition nationale syrienne", a déclaré le ministre, lors d'une audition, devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
"Nous avons discuté de cela avec les Russes, les Américains... il y a des échanges, qui ont lieu, en ce moment, pour trouver une solution politique, dans la ligne de l'accord de Genève", sur la transition politique, qui avait été conclu, en juin 2012, principalement, entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
Des armes à l'opposition
Fabius a, en outre, rappelé que la France et le Royaume-Uni plaidaient, pour un "embargo allégé", sur les armes, mais qu'ils n'avaient pas été suivis par leurs partenaires européens, à Bruxelles.
"Ce n'est pas mystère de dire que la France réfléchit à aller plus loin, dans la levée de l'embargo", compte tenu des contraintes juridiques européennes, a-t-il dit. "Il nous semble que c'est la position juste. Dans les jours qui viennent, il y aura un certaine nombre de démarches, qui seront faites, dans ce sens", a-t-il ajouté, sans se montrer plus explicite.
Selon un haut responsable français, s'exprimant, sous couvert d'anonymat, l'objectif est, notamment, de fournir à l'opposition syrienne des moyens de défense anti-aériens (missiles sol-air) contre les avions et les hélicoptères de l'armée syrienne. Il faut aux opposants "des armes qui puissent (permettre de) contrer les attaques des avions", a dit ce responsable.
Al-Manar
Al-Manar
le plus risible c'est qu'ils essayent de passer outre Assad. ils préparent une liste de traitres potentiels? des abrutis de première.
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